Friend.tech a suscité beaucoup d’intérêt ces dernières semaines. Cependant, la plateforme de médias sociaux décentralisée connaît désormais un déclin rapide de son activité. Alors, qu’est-ce que Friend.tech et est-il mort ? Regardons de plus près.
- Friend.tech, une plateforme sociale décentralisée, permet aux utilisateurs de monétiser les communautés en utilisant la blockchain. Il propose des « clés » liées aux comptes sociaux, qui donnent accès à des chats privés et à des contenus exclusifs, suscitant l’intérêt pour l’adoption du Web3.
- La baisse rapide de l’activité, des afflux et du volume de la plateforme dans les trois semaines suivant le lancement suscite le scepticisme. Les entrées ont chuté d’environ 90,5 %, tandis que le nombre d’acheteurs, de vendeurs et de transactions a diminué. Les préoccupations en matière de confidentialité et de réglementation s’ajoutent aux préoccupations en matière de durabilité.
- Friend.tech doit regagner la confiance, redéfinir la valeur et se différencier des plateformes du passé. Pour vaincre le scepticisme, il faut aborder les problèmes de manière transparente, clarifier les intentions et établir une voie unique vers le succès dans un paysage social compétitif et décentralisé.
Qu’est-ce que Friend.tech ?
Le 11 août, Friend.tech a lancé sa version bêta sur la plateforme de couche 2 « Base » de Coinbase. Friend.tech est une plateforme sociale basée sur des jetons. La plateforme exploite la technologie blockchain pour responsabiliser ses utilisateurs. Ainsi, grâce à la plateforme, les particuliers, les marques et les entreprises peuvent monétiser leurs communications en ligne.
En tant que tel, Friend.tech a été considéré comme un catalyseur majeur pour l’adoption du Web3. Les créateurs de contenu monétisent déjà leur travail via des applications comme Patreon et des newsletters payantes. Cependant, avec Friend.tech, les créateurs peuvent désormais monétiser leur base de fans en permettant aux utilisateurs d’acheter et de vendre des « clés ». Ces clés donnent accès à des salons de discussion privés et à des contenus exclusifs directement liés aux comptes de réseaux sociaux du créateur, comme X (Twitter). Ainsi, les créateurs peuvent recevoir des messages privés des fans qui détiennent les « clés ». Friend.tech est également accessible uniquement sur invitation, alimentant l’exclusivité et la concurrence.
Cependant, malgré l’enthousiasme initial, Friend.tech fait désormais l’objet d’un examen attentif. La plateforme a connu un déclin rapide, et ce déclin alimente les inquiétudes antérieures quant à sa viabilité et à ses véritables intentions.
Qu’est-il arrivé à Friend.tech ?
À l’origine, Friend.tech ciblait à la fois les influenceurs crypto et non crypto, notamment Faze Banks et Pussy Riot. Aujourd’hui, en seulement trois semaines depuis son lancement, la plateforme a connu une baisse significative de son activité, de ses afflux et de son volume. En effet, CoinTelegraph a enregistré une baisse des entrées de près de 90,5 %, passant de 16,8 millions de dollars le 21 août à 1,6 million de dollars le 27 août.
De plus, ce n’est pas seulement l’argent qui diminue. Le nombre d’acheteurs, de vendeurs et de transactions sur la plateforme a également chuté, jetant le doute sur sa pérennité. De plus, les préoccupations concernant la politique de confidentialité et les problèmes réglementaires ont tourmenté Friend.tech, augmentant le scepticisme quant à sa véritable nature.
Ainsi, même si le lancement initial de la plateforme a suscité une attention et un engagement considérables, son déclin rapide soulève des questions sur sa trajectoire future et se demande s’il s’agit d’une véritable innovation ou d’un autre exemple d’avidité à court terme pour des profits rapides. Alors que Friend.tech relève ces défis, il devient crucial de répondre aux préoccupations, de regagner la confiance des utilisateurs et de redéfinir sa proposition de valeur pour éviter les pièges des précédentes plateformes à la mode.
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